LA FLUTE ENCHANTEE

de Wolfgang Amadeus Mozart
Direction musicale : Christophe Rousset
Mise en scène : David Lescot

animaux 3002-2

DISTRIBUTION LIMOGES :

Christophe Rousset, direction
Debora Waldman, assistante à la direction musicale
Brigitte Clair, chef de chant

David Lescot, mise en scène
Linda Blanchet, assistante à la mise en scène
Alwyne de Dardel, scénographie
Mariane Delayre, costumes
Paul Beaureilles, lumières
Serge Meyer, vidéo

Siobhán Stagg, Pamina
Tuomas Katajala, Tamino
Jodie Devos, La Reine de la Nuit
Dashon Burton, Sarastro
Klemens Sander, Papageno
Camille Poul, Papagena
Sophie Junker, Première Dame
Emilie Renard, Deuxième Dame
Eva Zaïcik, Troisième Dame
Mark Omvlee, Monostatos
Christian Immler, Narrateur

Orchestre de l’Opéra de Limoges
Chœur de l’Opéra de Limoges | Direction Jacques Maresch
Jeunes chanteurs de la Maîtrise de Caen | Direction musicale Olivier Opdebeeck


Nouvelle production de l’Opéra de Dijon, producteur délégué. En coproduction avec l’Opéra de Limoges et le Théâtre de Caen | Photos : Opéra de Dijon – Gilles Abegg.

CRÉÉ à Vienne le 30 septembre 1791

EN ALLEMAND, SURTITRE EN FRANÇAIS
LIVRET Emanuel Schikaneder
MUSIQUE Wolfgang Amadeus Mozart

 

DISTRIBUTION CREATION DIJON

LES TALENS LYRIQUES
CHŒUR DE L’OPÉRA DE DIJON
MAÎTRISE DE DIJON
DIRECTION MUSICALE Christophe Rousset
MISE EN SCÈNE David Lescot

SCÉNOGRAPHIE Alwyne de Dardel

COSTUMES Mariane Delayre
LUMIÈRES Paul Beaureilles
CHEF DE CHANT Brigitte Clair

CHEF DE LA MAÎTRISE Étienne Meyer

avec le mécénat du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne

  • DISTRIBUTION DIJON

    REINE DE LA NUIT Jodie Devos
    PAMINA Siobhan Stagg
    1re DAME Sophie Junker
    2e DAME Émilie Renard
    3e DAME Eva Zaïcik
    PAPAGENA Camille Poul
    TAMINO Julian Prégardien
    SARASTRO Dashon Burton
    PAPAGENO Klemens Sander
    MONOSTATOS Mark Omvlee
    SPRECHER Christian Immler

    PRODUCTION

    Opéra de Dijon

    COPRODUCTION
    Opéra de Limoges
    Théâtre de Caen

Dessins des costumes : Mariane Delayre

 

Mozart, une journée particulière

Insula orchestra
Laurence Equilbey, direction
David Lescot, adaptation et mise en scène

Extraits d’œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Johann Sebastian Bach, Joseph Haydn

 

 

 

Thomas Enhco, piano : Mozart
Florie Valiquette, soprano : Ana Maria Von Genzinger et Mlle de Destary
Antoinette Dennefeld, alto : Constanze
Yoann Le Lan, ténor : parties musicales + Keess, le messager et l’assistant
Mikhail Timoshenko, basse : Galitzine
Jacques Verzier, comédien et baryton : Swieten, Schloissnigg et Schikaneder
Sagar Forniés et Jordi Gastó, incidental illustration
Fabio Castro – Igor Sarralde, additionel designs
David Cremnitzer, animation vidéo
Alwyne de Dardel, scénographie
Paul Beaureilles, lumières
Linda Blanchet, collaboratrice artistique
Mariane Delayre, costumière

Mozart. Une journée particulière : 12 novembre 1791

D’après le livre de H. C. Robbins Landon

Extraits d’œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Johann Sebastian Bach, Joseph Haydn

 

 

La Finta Giardiniera

Opéra en trois actes de Mozart
Mise en scène David Lescot
 

 

Mise en scène David Lescot
Scénographie Alwyne de Dardel
Costumes Sylvette Dequest
Création lumières : Paul Beaureilles

Distribution création Lille :
Direction musicale Emmanuelle Haïm
Assistant à la direction musicale Atsushi Sakaï
Chef de chant Philippe Grisvard
Don Anchise, Podestà Carlo Allemano
Sandrina Erin Morley
Comte Belfiore Enea Scala
Arminda Marie-Adeline Henry
Ramiro Marie-Claude Chappuis
Serpetta Maria-Virginia Savastano
Roberto (Nardo) Nikolay Borchev

Distribution recréation Rennes :
Direction musicale : Antony Hermus
Orchestre Symphonique De Bretagne
Don Anchise, Podestà Gregory Bonfatti
Sandrina Sofia Mchedlishvili
Comte Belfiore Carlos Natale
Arminda Marie-Adeline Henry
Ramiro Marie-Claude Chappuis
Serpetta Maria Savastano
Roberto (Nardo) Marc Scoffoni

Production de l’Opéra de Lille – Coproduction Opéra de Dijon

Dossier du spectacle

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Revue de presse

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Laissée pour morte sous les coups de son fiancé jaloux le comte Belfiore, dont elle est encore amoureuse, Violante se fait passer pour Sandrina, la jardinière. Elle espère ainsi reconquérir son amant, qui, la croyant morte, cherche réconfort auprès d’Arminda. Autour d’eux se presse tout un chassé-croisé amoureux où chacun désire celui (celle) qui en désire une (un) autre ! Les retrouvailles entre les deux amoureux les mèneront aux portes de la folie, mais cette épreuve leur permettra de revenir aux sentiments vrais et à la réconciliation.

C’est un Mozart de dix-neuf ans qui compose là sa huitième œuvre lyrique ! Si le livret y fait la part belle aux ressorts — et aux invraisemblances ! — les plus courants de l’opéra bouffe, il offre pourtant au jeune compositeur une sorte de galop d’essai pour Les Noces. Déjà, les ingrédients qui feront la subtilité de la folle journée y font modestement leur apparition : tromperie, volatilité et ambiguïté des sentiments, nuit propice à l’épreuve des cœurs, pardon et réconciliation.

 

Musicalement, le jeune prodige, qui vient d’atteindre un palier essentiel de son art musical avec les Symphonies 25, 28 et 29, y prend pleinement possession de son génie dramatique : richesses et complexité des ensembles, qui font avancer l’action et dessinent les caractères, maestria dans le contraste entre comique et drame, et dépassement de l’un et l’autre dans une équivoque qui soudain dit la vérité ambivalente des sentiments humains.On a peu l’occasion d’entendre Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée dans le répertoire classique où pourtant, dans Les Noces à Lille en 2008, dans la Messe en Ut ou encore dans La Création de Haydn la saison dernière à Dijon, ils ont montré la pertinence et la maîtrise de leur approche. Avec David Lescot, metteur en scène mais aussi auteur dramatique et musicien passionné par le rapport texte/musique, ils vous invitent à découvrir ce Mozart adolescent, déjà unique et encore plein du feu et de la fraîcheur désinvolte qui n’appartiennent qu’à la jeunesse.

 

Djamileh

Opéra-comique en 1 acte
Livret de Louis Gallet d’après le poème Namouna d’Alfred de Musset

Mise en scène David lescot

 

Décors François Gauthier-Lafaye
Costumes Mariane Delayre
Lumières Laïs Foulc
Vidéo Olivier Garouste

Djamileh Majdouline Zerari
Haroun Carlos Natale
Splendiano Benjamin Mayenobe
Piano Brigitte Clair

Production Opéra de Rouen Normandie, Coproduction Comédie de Caen – CDN de Normandie
Co-accueil CDN de Haute-Normandie

 

Peu connue, Djamileh est une pépite de l’opéra-comique tardif signée par Georges Bizet. Elle fait partie des pièces injustement oubliées, les circonstances de sa création expliquant sans doute cette situation : Bizet ne parvint pas à avoir la chanteuse qu’il espérait et dut se contenter d’une interprète qui, si mignonne fut-elle, ne put défendre le rôle à sa juste valeur. Après dix représentations à l’Opéra Comique, la pièce disparut du répertoire parisien, fut jouée quelques fois à l’étranger notamment sous la baguette de Gustav Mahler et n’est que rarement présentée aujourd’hui.

L’opéra repose sur une jolie intrigue tirée d’un conte oriental réécrit par Alfred de Musset en 1832. Chaque mois, pour ne pas se lasser, le sultan Haroun s’entoure d’une nouvelle esclave. Pour la première fois, Haroun a oublié le changement de mois, troublé par le charme de la belle Djamileh.

Par principe, il s’apprête à la congédier quand celle-ci parvient à nouveau à créer en lui un trouble. Dérogeant à ses habitudes, il lui offre un collier, signe qu’elle ne sera jamais comme une autre. Le serviteur Splendiano aide Djamileh à s’introduire à nouveau dans la couche du sultan sous couvert d’une autre identité. Haroun n’est pas dupe mais, même furieux, il finit par baisser la garde et avoue sa passion pour la belle esclave.

La musique est teintée d’orientalismes et laisse une large part d’expressivité aux interprètes. Présentée sous forme chambriste, la production permettra de retrouver les trois chanteurs de la Compagnie tandis que la mise en scène est confiée à David Lescot, qui a monté trois opéras salués par la critique : The Rake’s Progress de Stravinsky, La Finta Giardiniera de Mozart et Il Mondo della luna de Haydn.

 

Il Mondo della Luna

Dramma giocoso en trois actes

Musique de Franz Joseph Haydn
Livret de Carlo Goldoni
Direction musicale Guillaume Tourniaire
Mise en scène David Lescot 

Avec les Solistes de l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris
les rôles • Eva Zaïcik • João Pedro Cabral / Oleksiy Palchykov • Anna Pennisi • Piotr Kumon / Tiago Matos • Elodie Hache / Andreea Soare • Armelle Khourdoïan / Olga Seliverstova • Kévin Amiel
Les Scolari d’Ecclitico • Pietro Di Bianco • Andriy Gnatiuk • Oleksiy Palchykov • João Pedro Cabral •
Scénographie Alwyne de Dardel
Costumes Sylvette Dequest
Lumières Paul Beaureilles

Les 22, 24, 26, 28 juin 2013 à la MC93 – Bobigny

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C’est une arnaque à la Lune.

Ecclitico, le faux astronome, aidé de ses comparses Ernesto et Cecco, fait croire au vieux Buonafede que, là-haut, les demoiselles aiment les vieillards, et que les hommes règnent sur les femmes. Bref, que le passage de la Terre à la Lune corrige les méfaits du temps et signe la paix virile des sexes.
En réalité, on en veut à son argent, et à ses filles, qu’il souhaiterait marier avec le haut du panier.

Dans ce dramma giocoso de Haydn et Goldoni, le sentiment le cède à l’intérêt, le calcul et le cynisme règnent. Alors les pauvres, les fauchés, inventent une Lune où dénouer ce qui, sur Terre, ne tourne pas rond. On peut y voir un hommage à l’art de la mise en scène, fait de récupération, de recyclage, d’invention avec rien. Une Lune pour temps de crise, un astre tombé dans le jardin, une féerie de bouts de ficelle, une machine d’illusion, à jouer et à croire.

David Lescot

Coréalisation Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris / MC93 Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis
Coproduction avec l’Orchestre-Atelier Ostinato