Les derniers Jours de l’Humanité
de Karl Kraus
Mise en scène David Lescot
Mise en scène : David Lescot
Traduction : Jean-Louis Besson et Heinz Schwarzinger
Scénographie : Alwyne de Dardel
Costumes : Sylvette Dequest
Lumières : Laïs Foulc
Conseiller artistique aux images d’archives : Laurent Véray
Collaboratrice à la mise en scène : Charlotte Lagrange
Assistante aux costumes : Magali Perrin-Toinin
Conseiller technique à la vidéo : Serge Meyer
avec la troupe de la Comédie Française :
Sylvia Bergé
Bruno Raffaelli
Denis Podalydès
Pauline Clément
et
Damien Lehman, pianiste
avec la participation de l’ECPAD (établissement de Communication et de Production Audiovisuelle pour la Défense) pour les images d’archives, du CNC (Centre national du cinéma) et du musée Albert Kahn
en coproduction avec la Compagnie du Kaïros
Karl Kraus / David Lescot. Le premier, dramaturge, poète et journaliste pamphlétaire a regardé l’Europe s’entretuer depuis Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois qui allait être balayé en 1918. Le second, homme de théâtre, à la fois écrivain, metteur en scène et musicien, a fait de l’histoire, de la guerre et des grands bouleversements humains le coeur de son oeuvre. Entre 1915 et 1917, Karl Kraus rédige Les Derniers Jours de l’humanité, pièce monumentale, protéiforme, ni synthèse ni procès, où il laisse à son époque le soin de s’autoaccuser, de se déshonorer, et aux responsables multiples celui de se désigner.
De La Commission centrale de l’enfance où il raconte les colonies de vacances des enfants de Juifs communistes à Ceux qui restent, d’après les témoignages de deux survivants du ghetto de Varsovie, David Lescot n’a de cesse de s’interroger sur notre mémoire. À propos de Kraus, il déclare : « Les Derniers Jours de l’humanité sont devenus pour nous un document, une archive précieuse, et par sa dimension poétique et l’ampleur de son projet, c’est aussi bien plus que cela. L’imagination y seconde l’observation ; c’est l’oeuvre d’une imagination observante, à la hauteur de l’événement qu’elle décrit, le plus grand texte né de la Première Guerre mondiale. »
David Lescot