La Force qui ravage tout
Texte, mise en scène et musique : David Lescot
avec
Candice Bouchet, Elise Caron, Pauline Collin, Ludmilla Dabo, Marie Desgranges, Matthias Girbig, Alix Kuentz , Emma Liégeois, Yannick Morzelle, Antoine Sarrazin, Jacques Verzier
Anthony Capelli : batterie, Fabien Moryoussef : claviers, Philippe Thibault : basse, Ronan Yvon : guitare
Chorégraphie : Glysleïn Lefever assistée de Rafaël Linares Torres
Direction musicale : Anthony Capelli
Scénographie : Alwyne de Dardel assistée d’Inês Mota
Costumes : Mariane Delayre
Lumières : Matthieu Durbec
Son : Alex Borgia
Régie générale : Pierre-Yves Le Borgne
Production : Véronique Felenbok et Marion Arteil
Diffusion : Carol Ghionda
Presse : Olivier Saksik – Elektronlibre
Production : Compagnie du Kaïros
Coproduction : Théâtre de la Ville – Paris, Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia, Château Rouge -Annemasse, L’Archipel – scène nationale de Perpignan, Créteil – Maison des Arts, Théâtre de Cornouaille – Scène nationale de Quimper, Théâtre Molière–Sète – scène nationale archipel de Thau, le Théâtre de Rungis
Avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT
Accueil en résidence : Le Théâtre de Rungis, Créteil – Maison des Arts, La Ferme du Buisson – Scène nationale de Marne-la-Vallée
David Lescot est artiste associé au Théâtre de la Ville-Paris
La Compagnie du Kaïros est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile de France
- 19 octobre 2023 : Opéra de Massy
- 25 janvier 2024 : Maison de la Culture de Nevers
- du 21 au 23 février 2024 : Théâtre de Caen
- du 5 au 8 mars 2024 : TNBA / Bordeaux
- du 28 au 30 mars 2024 : CDN de Nice
- du 16 au 18 mai 2024 : Théâtre de Sénart / scène nationale
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La Force qui ravage tout est une pièce sur l’amour.
Un amour conçu non pas comme sentiment idyllique, mais comme une force qui s’empare de nous et nous contamine, une sorte de maladie violente et incontrôlable, un principe dévastateur qui met tout sens à l’envers, ruine nos résolutions à l’ordre et à la raison, et déclenche en nous des comportements déments et anarchiques.
En somme, cet amour qui souffle sur les personnages de la pièce comme un vent de folie, est un véritable principe révolutionnaire, à l’échelle de leurs vies, suscitant des décisions insensées, opposées à tout calcul, à toute économie, à toute norme, à tout principe de rentabilité, d’équilibre ou d’intérêt.
À la fois fatal et libérateur, il est pure dépense et même pure perte.
Cette vision renversante du sentiment le plus chanté par les poètes prend la forme d’une comédie musicale. Car dans la comédie musicale, les numéros chantés interviennent comme autant de décollements du réel, enchantements, lévitations émotionnelles que ne suffit plus à traduire la forme dramatique parlée.
Comédie musicale donc, puisque nous parlons de sort et de sorcellerie, d’envoûtements dont on ne sait plus dire s’ils sont funestes ou bénéfiques, et peu importe puisqu’ils produisent euphorie et frénésie, ces états extrêmes jamais mieux traduits que par la poésie et la musique.